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L’activité physique réduit le risque de développer une insulino-résistance

La pratique régulière d’un exercice physique pourrait atténuer la résistance à l’insuline induite par l’accumulation de lipides dans le muscle squelettique. Telles sont les conclusions de cette étude publiée dans la revue Diabetes en juillet dernier.

 

Neuf sujets entrainés (pratiquant le vélo ou la course 3 fois par semaine pendant au moins 2 heures) ainsi que dix sujets  non entrainés en bonne santé (n’ayant pratiqué aucune activité physique depuis au moins 2 ans) constituaient l’échantillon.

Les sujets entraînés présentaient de meilleures capacités oxydatives (+32%), en lien avec une quantité supérieure de mitochondries, ainsi qu’une plus grande sensibilité à l’insuline (+22%) que les sujets non entraînés. Une perfusion de triglycérides chez les sujets non entrainés a conduit à une diminution de 63% de l’absorption du glucose par stimulation insulinique, en lien avec la réduction de la translocation du transporteur de glucose GLUT4. Cette diminution était moindre chez les sujets entrainés (29%), pour lesquels seule la voie oxydative était affectée par la perfusion.

Les auteurs évoquent la phosphorylation de la glycogène synthase comme mécanisme explicatif. Le maintien de la voie non oxydative chez les sujets entrainés leur permet de stocker du glucose sous forme de glycogène, d’où une atténuation de l’insulino-résistance, premier facteur de risque de diabète de type II. Des études mécanistiques complémentaires sont nécessaires afin de mieux comprendre ces observations, soulignent les chercheurs.

Source : High oxidative capacity due to chronic exercise training attenuates lipid-induced insulin resistance, Phielix E. et al., Diabetes, 2012 Jul 10

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